Le 27 novembre prochain à Port Louis, la scène de TMA Festival réunira sur une même scène 5 artistes, 5 univers musicaux.
Cette diversité, ce métissage, valeurs essentielles de l’événement, devaient, en toute logique, se retrouver sur son affiche. Pour cela, quoi de plus logique que faire appel à un artiste aussi qui partage ces valeurs…
Jocelyn Akwaba Matignon, un peintre au croisement des cultures…
Artiste peintre guadeloupéen, Jocelyn Akwaba-Matignon expose régulièrement depuis trente ans ici et ailleurs en dévoilant sa recherche artistique sur les multiples facettes de ses origines.
Cela a commencé pour lui par une traversée de ses diverses origines par et grâce à sa pratique picturale.
Poussé par sa nécessité intérieure, vers le Burkina Faso et le Bénin, il officia le temps des retrouvailles avec ses ancêtres africains en suivant la voie initiatique des masques, les hommes et les femmes d’un lieu contribuent à façonner l’attitude mentale.
…et à la recherche de ses origines
Bien que l’artiste caribéen ne sache que confusément de quelle région du continent africain proviennent ses ancêtres, il a en lui le désir de réintégrer le souffle d’un imaginaire riche et puissant.
Son parcours triangulaire (Europe-Afrique-Amérique) à l’image de son logo, est une quête de l’Être, une recherche et un questionnement permanent sur la magie du monde et le mystère de la vie.
Le « Kioukan » (Qui-Où-Quand) est le personnage onirique aux multiples membres et à l’étrange tête en forme de mandole de l’artiste peintre Jocelyn Akwaba Matignon. Il est présent dans l’ensemble de son oeuvre, il est devenu dans sa peinture la conscience mystique qui questionne sur notre place dans l’espace et le temps. Le « Kioukan » sert à révéler ou à masquer ce que nous appelons la réalité, les apparences. Chez les anglophones, il est le « WhoWhereWhen », le WWW, qui circule sur la toile.
TMA Festival réunit les cultures
Démarche similaire à celle de Jocelyn Akwaba, le voyage scolaire en Afrique, clé de voute de TMA Festival, permet de remonter le cours de l’histoire et de découvrir des lieux de mémoires. Il s’accompagne aussi d’une scène musicale.
Les 2 parties sont liées par une même volonté : montrer que le métissage, s’il est respectueux des racines de chacun, peut devenir une force d’entrainement puissante.
Ancrer la scène de TMA Festival en Guadeloupe n’est pas fortuit : sa situation géographique en fait un véritable carrefour de cultures (Afrique/ Europe / Caraïbes / Moyen Orient).
- T pour Transmission : l’importance de se tourner vers les jeunes, destinataires de ce que nous avons, nous adultes, à leur léguer.
- M pour Musique : La programmation de la scène musicale leur est dédiée, se veut volontairement éclectique et cette année, largement urbaine en réunissant des artistes qui adhèrent à l’esprit de ce festival.
- A pour Arts : parce que l’art rend à chacun ses racines
Le tout avec un seul et unique objectif : mettre les arts au service d’une cause, le bien-vivre ensemble.
Nous vous donnons rendez-vous le 27 novembre à partir de 16h au Stade de Port Louis.
Pour célébrer ces valeurs, seront réunis sur la scène : Ninho, Hös Copperfield, Tom Frager, Flavia Coehlo et Misié SadiK.
Billetterie : www.tmafestival.com/le-festival/billetterie ou passculture si vous avez 18 ans.